Grégor
Mon cher fils, mon Grégor,
Tu es mon grand espoir, la voie vers l'avenir.
Au nom de la victoire, on t'a laissé partir.
Pour la perfection, il faut le bon décor.
Avance et lutte, mon enfant.
Parmis ces compagnons, je te laisse grandir.
Savoure mon inaction, je te laisse murir.
Fais ta métamorphose, rend ton coeur éclatant.
J'arracherai ta chrysalide
Une fois maturée, après les premiers coups.
Pour notre destinée, il faut que ton sang bout.
De ta nouvelle forme, viendra futur limpide.
Débats-toi, mon tendre enfant,
Chaque larme de sang, un pas vers ton destin.
Combattant du vivant, éclatant dans la fin,
Je t'aime mon trésor, mon cafard, mon enfant.
-Nicolas Besson
Ce poème fait partie de ma série de poèmes hebdomadaire que vous pouvez trouver ici (venez laisser un commentaire!)